A la fin de l’année 1985, Philips lance son premier lecteur CD portable, le CD10, de dimensions et poids sensiblement identiques à l’emblématique Sony D50, qu’il vient concurrencer. Comme Sony pour son D50, la firme hollandaise propose pour son nouveau venu, différents accessoires tels que housse de transport et bandoulière, alimentation séparée enfichable, et boitier à piles permettant une utilisation nomade (plus d’un kilo sur l’épaule tout de même). Le CD10 embarque une mécanique à bras pivotant, la CDM2-P. Si ce type de mécanique s’avère très performant sur les lecteurs de salon ( CD100...) en terme de recherche accélérée et d’efficacité du suivi de piste, son utilisation sur lecteur portatif est moins convaincante du fait de sa sensibilité aux trépidations. De plus, le poids conséquent d’une telle mécanique, garant d’une parfaite stabilité pour les lecteurs fixes, n’est guère compatible avec une utilisation nomade. Il n’en reste pas moins que le Philips CD10 est tout simplement bluffant en lecteur de salon, avec une très bonne compatibilité de lecture, et une restitution fidèle.
Côté électronique, il est surprenant de noter que la part belle est faite aux composants d’origine Sony, tel que le convertisseur numérique / analogique 16 bits, un CX20133.